Le doute n’est plus permis, le destin de notre planète exige une métamorphose profonde de nos habitudes de production et de consommation. Le domaine de l’énergie représente l’un des enjeux fondamentaux du changement. Au cœur des fléaux qui menacent l’environnement et la vie humaine, notre utilisation des énergies industrielles, des modes de chauffage ou de transport se trouve dans une phase d’évolution que l’on nomme « la transition énergétique ». Programme d’une ampleur inédite, la transition énergétique dépend d’un cahier des charges ambitieux. Son impact sur l’économie est considérable et influence les contours du marché de l’emploi.
La transition énergétique : enjeux et actions
Les enjeux : lutter contre la pollution, le réchauffement climatique, les inégalités
La notion de transition énergétique s’inscrit dans un mouvement plus vaste autour de l’évolution des comportements en faveur d’une écologie responsable et d’un mode de vie durable. Elle répond à plusieurs enjeux dont l’importance prend de plus en plus de place dans les consciences, générant des programmes d’action concrets, bien qu’encore insuffisants, à l’échelle mondiale.
La transition énergétique vise à limiter les émissions de gaz à effet de serre afin de ralentir le réchauffement climatique. Elle lutte contre la surconsommation d’énergie pour réduire la pollution, protéger l’environnement et la santé. Elle a également pour objet de proposer un marché de l’énergie plus équitable et accessible à tous, de favoriser le circuit court et l’emploi local.
Actions : développements technologiques et mutations des comportements
Depuis plusieurs décennies, de nombreuses nations ont initié des programmes de transition énergétique, à des degrés divers. De nombreuses associations s’impliquent résolument dans ce mouvement écologique. Dans les hautes sphères comme au sein de la population, les préoccupations vertes gagnent du terrain. Le changement global de l’utilisation des énergies concerne de multiples domaines de la vie humaine comme le chauffage, les transports ou les industries.
Les principes d’action de la transition énergétique se concentrent notamment sur le passage des énergies combustibles fossiles – polluantes, dangereuses et inégalitaires – aux énergies propres et renouvelables. Le solaire, l’éolien, l’hydroélectricité ou encore la géothermie font donc partie des investissements prioritaires. Sur le volet comportemental, les programmes de transition visent aussi à modifier nos habitudes de consommation. Objectifs : adopter un mode de vie plus sobre, privilégier le recyclage et la réutilisation.
En parallèle des modes de production d’énergie, la transition énergétique s’attelle également à développer d’autres technologies permettant de renforcer les objectifs à atteindre. Ces techniques se situent principalement dans le domaine du bâtiment, grâce à des constructions novatrices mais aussi à la rénovation et à l’isolation.
Transition énergétique : la réaction du marché économique
La transition énergétique a déjà un impact considérable sur le marché économique. L’avenir verra se développer de plus en plus d’entreprises porteuses de changement dans l’usage des énergies. Certains secteurs d’activités bénéficient d’un développement conséquent tandis qu’émergent de nouvelles branches professionnelles. C’est logiquement dans le marché des énergies renouvelables que se dessine l’essor le plus spectaculaire. L’agence de la transition écologique – ADEME – rapporte, dans une étude datée de 2019*, une augmentation de l’emploi du secteur à hauteur de 39%. L’univers des transports suit également la vague d’une vision inédite de la consommation d’énergie. Les transports en commun, la production de véhicules électriques ou de voitures moins polluantes constituent des domaines d’activités florissants. Du côté de la construction et du bâtiment, on parie aussi sur le virage énergétique. L’isolation et la rénovation sont grandement favorisées tandis que la construction nouvelle en basse énergie fait des émules.
Emploi et formation : prendre part à la transition énergétique
Les secteurs des énergies renouvelables, du transport et du bâtiment sont, d’un point de vue économique, les grands gagnants de la transition énergétique. Dans les entreprises concernées, les emplois ont fait un bond ces dernières années générant des besoins inédits de compétences et de fonctions spécifiques. D’autres fonctions périphériques semblent aussi prendre leur place dans la promotion de l’énergie verte ou l’accompagnement de projets de transition.
A l’avenir, les financements publics vont, logiquement, favoriser les formations débouchant sur des métiers verts. Opter pour une action de développement de compétences dans le spectre de la transition énergétique est donc gage d’accessibilité et d’opportunités.
Vers quelles formations se diriger pour prendre le train en marche ? Les formations qui mènent à un poste dans le domaine de la transition énergétique sont nombreuses. Ingénieur spécialisé dans les énergies renouvelables, consultant en RSE, ouvrier qualifié du bâtiment, conseiller en énergie, diagnostiqueur de systèmes énergétiques, chargé de projet énergie, sont autant de pistes à suivre pour participer activement à une vision nouvelle de l’utilisation de l’énergie.